samedi 14 mai 2011

Les pirates du 3e millénaire : chercheurs de… données !

Combien de mots de passe utilisez-vous dans une journée ? Un pour ouvrir votre ordinateur au bureau, un autre pour utiliser le logiciel spécialisé pour votre tâche X en avant-midi, un pour votre compte Hotmail sur l’heure du lunch et ensuite un autre pour faire vos emplettes en ligne chez Sears.ca durant votre pause, sans oublier celui qui vous permettra de payer vos comptes sur Accès D et de vous connecter à votre compte Facebook en soirée. La technologie a carrément envahi notre quotidien, ce qui n’est pas directement mauvais, mais elle nous apporte aussi son lot d’inconvénients et de problèmes.

De fait, la notion de sécurité devient donc très importante. Les pirates du troisième millénaire ne voguent plus sur l’eau à la recherche de trésors ; ils naviguent dorénavant sur le courant Internet à la recherche de données ! Ils affectionnent plus particulièrement les vôtres et savent quoi en faire : vols d’identité, fraudes, etc. Souvent, en confiant nos données personnelles à de grandes compagnies, nous avons l’impression qu’elles sont plus sécuritaires car elles ont plus de moyens pour sécuriser leurs systèmes et réseaux informatiques. Mais ce n’est pas toujours le cas. Par exemple la compagnie Sony, via ses services de PlayStation Network (sur la console PlayStation 3) et VOD Qriocity, a récemment été victime d’une attaque, raison pour laquelle ces services sont interrompus depuis la mi-avril. Résultat : des millions de comptes à travers le monde ayant un haut risque de piratage. En plus de posséder leurs données personnelles, les pirates pourraient également posséder, selon Sony, leurs numéros de cartes de crédit, voire même leurs mots de passe et questions de sécurité. Si des utilisateurs utilisent leurs mêmes mots de passe et questions de sécurité pour leurs autres comptes ailleurs sur le web (Hotmail, Accès D, Facebook, Paypal, etc.), imaginez l’ampleur du problème. De quoi nous faire réfléchir…

La solution, à notre niveau, pour éviter de se retrouver dans ce genre de situation peut être d’utiliser des mots de passe et questions de sécurité différents pour tous nos comptes de services en ligne. Difficile ? Assurément, mais il existe des outils pour y arriver. Par exemple, François Charron a eu la bonne idée de nous proposer l’utilisation du logiciel Password Safe, téléchargeable gratuitement. Nous n’avons donc qu’à retenir uniquement le mot de passe pour accéder à ce logiciel afin d’avoir accès à la liste de tous nos mots de passe. C’est en quelque sorte une clé virtuelle pour accéder à la chambre des secrets…

En bref, Sony n’est qu’un « bel » exemple selon moi de ce qui peut arriver et de ce qui arrivera sûrement de plus en plus à l’avenir. Alors raison de plus pour se protéger et pour éduquer nos enfants à l’importance de le faire, car ils utiliseront encore davantage la technologie que nous.

Cyndie Martin

vendredi 13 mai 2011

Portefeuille numérique : Visa possède maintenant le sien!

C’est mercredi dernier que Visa dévoilé au grand jour son tout nouveau produit : le portefeuille numérique (enfin!). Cependant, les clients Américains et Canadiens devront patienter jusqu’à cet automne avant de pouvoir l’utiliser.


Ce portefeuille numérique entrera en compétition directe avec PayPal (actif depuis maintenant 11 ans) ou encore Amazon, qui offrent le même type de services. À l’aide d’un code d’utilisateur et d’un mot de passe, ce nouveau service de Visa permettra aux utilisateurs de faire de nombreux paiements, achats, ou encore des virements entre personne; dans le confort de leur foyer, sur leur appareil mobiles, dans le commerce électronique ou encore sur les réseaux sociaux. Ce portefeuille sera aussi accessible dans les points de ventes.


Quant est-il de la sécurité des transactions? Eh bien, Visa assure qu’avec les technologies d’authentification dynamique, la sécurité de son portefeuille en ligne sera supérieure. Espérons le tout, afin d'éviter de nombreuses fraudes informatique et bien du blabla médiatique!

Il était à peu près temps que Visa mette en service un portefeuille de ce genre, on peut dire qu'il tirait de l'arrière si l'on compare avec les services de PayPal qui existent depuis l'an 2000. Étant à l'aise avec les achats en ligne, j'espérais depuis longtemps pouvoir utiliser les services directement de Visa, plutôt que de passer par un autre service.

 Shanny Rioux Levesque

mercredi 11 mai 2011

L'exemple Mira : quand techno rime avec enviro

Nous avons changé nos méthodes et sommes de plus en informatisés. Nous sauvons ainsi beaucoup de papier et nous disons de nous que nous sommes « verts ». Mais le sommes-nous vraiment ? Où se retrouvent nos ordinateurs, cellulaires et autres bidules technologiques une fois brisés ou obsolètes ? Pas toujours au bon endroit. Nous utilisons donc moins de papier mais avons de nouveaux déchets « dangereux » et surtout loin d'être biodégradables...

Or, il arrive que techno puisse tout de même rimer avec enviro, voire même écono. La Fondation Mira en incarne un exemple parfait. En effet, avec son programme de récupération, il nous est possible d’aider la fondation en conservant nos cartouches d’encre originales vides (laser ou jet d’encre) et nos vieux cellulaires, puis en leur expédiant via un des points de dépôt à travers le Québec ou encore par un service de collecte à domicile gratuit pour les plus grosses quantités. Le service vise autant les particuliers que les entreprises. Plus de 96 000 cartouches laser et 60 000 cartouches à jet d’encre sont recueillies chaque année. La fondation retournera par la suite aux donateurs intéressés un reçu d’impôt de 8$ par cartouche d’encre laser et 2$ par cartouche à jet d’encre. On peut ainsi y retrouver un certain intérêt «économique».

Une fois les cartouches récupérées, elles sont triées puis vendues au plus offrant via un appel d’offres fait deux fois par mois à une quarantaine de recycleurs. Les sommes recueillies serviront à soutenir l’œuvre de Mira. Quant aux recycleurs, ils nettoient, réparent (s’il y a lieu) et remplissent les cartouches avant de les remettre en vente sur le marché en tant que cartouches réusinées.

Pour s’assurer d’une alimentation constante, la fondation a établi avec les entreprises donatrices une méthode de cueillette répondant à leurs besoins et les contacte une fois par mois pour planifier la collecte. Le but est de créer un esprit d’appartenance envers la fondation et faire en sorte que le geste de récupération ne soit plus perçu comme un fardeau mais plutôt comme une bonne façon d’arrimer conscience environnementale et cause humanitaire. À ce jour, plus de 5 500 entreprises et particuliers ont adhéré au programme à travers le Canada.

Il s’agit donc d’une bonne façon d’alléger en quelque sorte les impacts environnementaux de l’informatisation et des télécommunications, deux domaines omniprésents dans le monde des affaires. 

Cyndie Martin



Sources :

Québec procède à des changements majeurs au Dossier de santé de Québec

Le dossier de santé du Québec (DSQ) avait pour but de permettre une informatisation du réseau de la santé par le partage de l’information à travers la province.  Cet immense projet devait voir le jour en 2010, mais voilà qu’il faudra attendre en 2016 pour une application finale.  Le Ministre Yves Bolduc affirme que le développement de la plupart des composantes du dossier est parvenu à maturité et qu'elles commenceront à être déployées au cours des prochaines années.  Par contre, un changement au niveau de la structure de gestion a été nécessaire.  Elle se développera donc sous la forme de trois niveaux d’informatisation interconnectés du réseau de la santé soit les cliniques, les hôpitaux et la DSQ, ce dernier servant de banque de données centrale. De plus, le vérificateur général qualifie de « non crédible » l’estimation des coûts qui avait été effectuée par le ministère de la Santé et des Services sociaux pour le projet de DSQ.  Encore une fois, la structure gouvernementale en place  ne semble pas en mesure d’utiliser à bon escient les TI et les SI afin de bien Planifier, Organiser, Diriger et Contrôler les projets de grande envergure!

Le projet du DSQ comporte plusieurs défis technologiques et cliniques. L’implantation d’un système informatisé interopérationnel comporte un défi majeur soit de convaincre tous les praticiens de son utilisation.  Selon M. Maurice Boisvert, sous-ministre associé à l'Inforoute Santé au gouvernement du Québec,  « Très peu de médecins utilisent le dossier médical électronique, soit 23 % au Canada, contre 98 % aux Pays-Bas. Seulement 8 % des bureaux de médecins au Canada sont dotés d'outils de technologie de l’information de fine pointe, et seulement 12 % des médecins au Québec ont des ordinateurs de bureau. Il y a une marche considérable à franchir. La technologie existe, mais le défi est d'amener les gens à l'utiliser. »

L’investissement au niveau des TI et de la compétence des utilisateurs sera la clé du succès de ce projet. Les gestionnaires de chaque établissement devront  être conscients de l’importance de cet investissement. La formation et l’information seront donc les piliers de la stratégie de mise en place du réseau.  Par contre, est-ce réaliste d’y croire pour 2016?

Monica Minville

dimanche 8 mai 2011

Motorola Xoom: un compétiteur sérieux au iPad2

Enfin un grand rival à Apple!  La nouvelle tablette XOOM de Motorola a fait son entrée au Québec le 8 avril dernier. Cette dernière fera sûrement des heureux car cette tablette est conviviale et facile d’utilisation même pour les débutants.
Elle roule sous la dernière génération d’androide 3.0 qui a pour nom « Honeycomb » et sur un double processeur Core.  Cette nouvelle tablette se démarque du Ipad 2 d’Apple en plusieurs points dont le fait qu’elle lit les Flashs ce qui vous  permet une navigation sur tout le Web. Elle possède un espace de stockage de 32 Go pouvant être augmenté à l’aide d’une carte SD, d’un lecteur de codes à barres, d’un système de localisation à reconnaissance vocale très performant, de connections WI-FI, Bluetooth et cellulaire.  Elle est munie d’un écran tactile HD 16:9, de deux caméras dont une à l’avant de 2 MP et une deuxième à l’arrière de 5 MP suffisamment puissante pour faire des vidéos.  Quant à la génération de Ipad, impossible de brancher quoi que ce soit ! 
La stratégie par la différentiation du produit permettra une concurrence efficace sur ce marché et selon moi, ce petit gadget sera remplacer efficacement les gros ordinateurs personnels présent encore dans bien des maisons et même les ordinateurs portables.  La Xoom peut donc accomplir pratiquement tout ce qu’un  PC peut faire et bien plus. C'est une tablette à la fois productive et divertissante.

Selon le Cabinet d’étude Gartner, Apple, qui fonctionne avec un système d’exploitation IOS continuera de dominer le marché des tablettes jusqu’en 2015. http://www.directioninformatique.com/DI/client/fr/DirectionInformatique/Nouvelles.asp?id=62066  Par contre, un fait important à considérer, les générations d’androïdes continueront à se développer sous Google et occuperont une plus grande place sur le marché donc est t-il possible qu’Apple qui occupait fin 2010 une part du marché des tablettes d’environ 70% devienne deuxième au cours des prochaines années? Est-ce que les adeptes de Apple tenteront un virage vers Motorola? Il est certain que cette nouvelle percée n’aura pas que des répercussions sur Apple mais également sur les plus petits tel Nokia, Microsoft, HP webOS et QNX qui tentent tant bien que mal de suivre la vague.
Donc, à vous de juger de la performance de ce nouveau « bijou » !


Monica Minville

samedi 7 mai 2011

Technodépendance: Quand la technologie prend le contrôle.


L'accessibilité aux nouvelles technologies telles que: iPad, téléphones intelligents et gadgets de toutes sortes est de plus en plus facile pour les gens comme vous et moi. Cette facilité à se procurer ces fameux objets n'aide pas, selon moi, à une réelle problématique vécue par une bonne proportion des utilisateurs,  ce qu'on appelle la technodépendance. 

Mais qu'est-ce que la technodépendance? Pour être brève, c'est lorsque l'on est tout simplement accrocs à nos gadgets qui sont tous; plus à la fine pointe de la technologie les un les autres. Ça ne s'arrête pas qu'aux gadgets, en effet, on compte aussi la connexion au Web, les jeux vidéos... Vous avez déjà sûrement rencontré quelqu'un qui ne peut s'empêcher d'envoyez des textos plutôt que de socialiser avec les personnes devant lui. Ou encore, quelqu'un qui entre en crise lorsque sa connexion Web flanche. 


On dit que pour détecter la dépendance aux technologies, le premier signe est en fait le sentiment d'isolement qu'une personne peut ressentir lorsqu'un contre-temps avec sa "machine" survient. L'individu entrerait alors dans une certaine détresse, il n'y aurait plus rien d'important autour de lui. Un peu comme si son univers s'écroulait. En plus de causer des troubles d'ordre psychologique, la technodépendance peut engendrer des problèmes physiques. Pensez à une soirée complète devant un ordinateur, à la maison, avec un mauvais éclairage ou une chaise non ajustée: "Bonjour maux de tête et autres maux de toute sorte!" 
On dit de la cyberdépendance qu'il s'agit d'une affaire comportementale. Pour la contrer, la personne qui en souffre doit travailler sur de nouvelles habitudes de vie, selon la chercheure américaine Kimberly Young. 

Personnellement, je pense qu'il faut connaître comment bien doser l'utilisation de nos gadgets, mais qu'il peut être très facile d'entrer dans le cercle vicieux de la dépendance. En effet, de nouvelles technologies entrent sur le marché à chaque jour, rendant quasi-instantanément nos "vieilles" machines désuètes, mais pourtant...  
Afin de vérifier votre "niveau de dépendance" aux technologies, je vous invite à compléter la fiche d'auto-observation sur le site: Cyberdependance.ca On vous y apporte toutes les informations nécessaire pour bien compléter la fiche. Profitez-en pour naviguer sur le site et prendre de plus amples informations sur la cyberdépendance; il est très intéressant.

Shanny Rioux Levesque

Source: http://techno.ca.msn.com/technod%C3%A9pendance-quand-faut-il-consulter